A Grupont, la maison espagnole à été reprise par Christophe qui la remet en état petit à petit.
Il m'a appelé pour la réparation de deux poteaux par entures et la réfection du balcon à l'identique

Restauration d'un bâtiment en torchis à Beersel

Une maison à colombage classée et vieille de 3 siècles menace de s'effondrer. Au faîtage elle penche de + de 30 cm vers la rue. En façade tous les pieds de poteaux sont pourris. Les fermes se sont toutes affaissées dangereusement, jusqu'à 40cm pour celle de droite.

             

               


Que faire ? Déposer les fermes une par une et les restaurer séparément pour ensuite les remonter à la grue, ou travailler en sous-oeuvre en relevant le bâtiment et ne remplacer que les parties malsaines. La deuxième solution est choisie. C'est ce qu'il y a de mieux pour conserver un maximum des pièces et des assemblages d'origine, mais c'est aussi la solution la plus délicate. L'objectif sera donc de le redresser et de remplacer toutes les pièces en mauvais état, en respectant les assemblages de l'époque. Les poteaux sont purgés de la partie malsaine, et assemblés par une enture à mi-bois avec une nouvelle pièce de même section.
Le bâtiment montre aussi des traces de feu au niveau du faîtage. Celui-ci, en très mauvais état est remplacé sur la moitié de sa longueur. Des pannes intermédiaires et sablières sont aussi remplacées. Aux maçons de venir maintenant, faire les fondations sous la maison !

 

Restauration d'une charpente (fin XVII ème)

Problème :

A Bouillon, une belle toiture à quatre pans construite sous Vauban se laisse aller suite à une négligence : un arêtier a été supprimé il y a longtemps déjà pour installer un escalier dans le coin du bâtiment.
Cet escalier a été enlevé à son tour il y a de nombreuses années, mais l'arêtier n'a jamais été remplacé. Tout un coin de la toiture repose sur 2 étançons posés provisoirement sur le plancher.
La charpente à cet endroit est descendue d'une bonne dizaine de centimètres.

    
     Un arêtier manque...

Réalisation :

La charpente est remontée autant que possible afin de rattraper le creux à cet endroit.
Un nouvel arêtier est façonné et s'insère parfaitement à l'ancienne charpente à enrayure. Les trous des anciennes mortaises sont respectés, et les nouvelles pièces sont chevillées aux mêmes emplacements.
Aucune nouvelle modification ne v
ient affaiblir la vieille charpente qui a maintenant retrouvé son état d'origine.